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samedi 30 novembre 2013

Mada 4: le Masoala (1), le lodge et le village d'Ambodiforaha

Le "Lodge" se trouve près d'un petit village, pas de routes, pas de télés, rien pour troubler la quiétude. Par contre, vous allez comprendre le sens de l'expression "forêt pluviale" si vous ne connaissez pas déjà. Il pleut beaucoup, et même quand il ne pleut pas l'eau est partout (l'air est humide, la végétation est couverte de condensation, il y a des ruisseaux partout). Les bruits ambiants sont très dépaysants, cris des oiseaux, des lémuriens, des grenouilles... Notre bungalow:


On est allés deux fois au village. Les gens sont gentils, ils ont des choses à vous vendre mais vous laissent déambuler tranquillement sans se jeter sur vous. 
Tout est naturel, il n'y a presque pas de ce plastique qui empoisonne Madagascar, Mayotte, et toute la planète. 


Clôtures:


Pilon et mortier:
 

De l'eau qui chauffe: 


Vanille:


Café:

Cannelle:

Clou de girofle:

Ananas:
 

Riz:

Mada 4: départ pour le parc de Masoala

Mais Maroa, c'est aussi et surtout la porte d'entrée vers le parc national de Masoala, un des plus beaux (paraît-il) de Madagascar. Et comme vous le voyez sur ce magnifique panneau peint à la main sur un mur de la ville, le parc est situé dans une zone où persiste de la forêt primaire. On ne pouvait pas manquer ça!


Organiser l'excursion n'est pas de tout repos, il n'y a pas de route pour s'y rendre, c'est soit trois jours de trek, soit louer (cher) un bateau. Vous devez tout trouver vous-même: votre guide, votre bateau, votre hébergement sur place... ou alors, vous vous tournez vers les tours operators et vous payez la peau des c... fesses.


On a choisi d'organiser ça tous seuls, il nous a fallu une grosse journée. Les bateaux pratiquent tous des prix assez équivalents, on est partis avec la Vivanette. Pour l'hébergement on a logé à Arol Lodge, des bungalows très basiques avec sanitaires extérieurs pour pas cher (ils ont aussi des bungalows plus luxueux, et la cuisine est excellente). On a fait une première tentative auprès d'un Italien bizarre (son bureau est près du pont sur la même rive que le Coco Beach) qui nous a totalement déconseillé l'excursion, disant qu'il fallait être des touristes américains pour pouvoir se la payer et nous conseillant même de "quitter Maroantsetra au plus vite" vu que c'était "un cauchemar de poussière ou de boue" et que ça n'avait "rien à offrir à des voyageurs comme nous". Heu?! Tu bosses dans le tourisme toi?! Surtout qu'en fait de prix pour touristes US, ça nous est revenu à la faramineuse somme de... 90 euros par personne, pour trois jours! Pas de quoi voler le sac d'une vieille dame. 
Allez hop! En route!


vendredi 29 novembre 2013

Mada 4: balade dans Maroantsetra

En route pour le village, ou plutôt la ville, car malgré ses allures villageoises, Maroa compte 30.000 habitants.


On s'est installés au Coco Beach, qui comme son nom l'indique... n'est pas sur la plage, mais bien sous les cocotiers. L'hôtel est situé au bord du fleuve, de l'autre côté de l'eau par rapport à la ville, ce qui permet d'avoir de jolies vues sur le pont et sur le fleuve.



On peut se promener le long du fleuve:
 

Les rues sont faites de sable et de poussière, il y a peu de voitures, et en plus le coiffeur s'appelle Superman... elle est pas belle, la vie?



Le long des berges, on fabrique des bateaux en métal et on pratique le télé-enseignement:



Au marché:


On rencontre des gens surprenants à Maroa! La dame est... chtarbée serait le bon mot ;)... Et le monsieur est un récupérateur de génie, un très sympathique original.
 

Mada 4: Arrivée à Maroantsetra

Dès l'aérogare... j'ai senti le choc... un souffle barbare... Nan, je ne me mets pas à tenir des propos désobligeants, je CITE (bande de barbares ;) )!

Oui, l'arrivée à Maroa fait un choc. Mais après Tana, c'est un choc très positif: ouah, c'est beau, c'est propre, c'est calme, ça sent bon!



Récupération des bagages:

Tableau des arrivées et des départs:

Comptoir d'enregistrement:

Le parking de l'aéroport:

La barrière de sécurité...

Madagascar 4: hors des sentiers battus.

En octobre on est repartis à Madagascar, oui-oui-oui-oui, pour la 4ème fois. Direction une ville très particulière, tout au fond de la baie d'Antongil, au nord-est de l'Île Rouge. Très particulière car reliée au reste du pays par ce qui est pour certains LA piste la plus horrible de Madagascar: trois jours de taxi-brousse, si on a de la chance et qu'on n'a aucune casse mécanique, pour faire les 240km qui relient Maroantsetra à Soenirana Ivongo, où commence la route. Bon, comme on est courageux mais pas téméraires, on a décidé de s'y rendre en avion et de voir ensuite comment en repartir. Courte escale à Tana, donc, puisque c'est indispensable: