Manger mauricien... miam!

Comment on mange à Maurice? 

Dans la rue: avec les doigts, en équilibre précaire, en s'en mettant partout... enfin, perso, j'adooooooore tous ces petits trucs délicieux et bon marché qu'on trouve partout:

La soupe "halim":

 Les paratas, les rotis, les dholl puris... des galettes fourrées de caris divers:

Les boulettes et leur bouillon:

Certains vendeurs de rue ont pour toute échoppe leur mobylette:

Dans les snacks, on mange pour 3 euros environ des plats de nouilles ou de riz, ici un bol renversé et des mines frites:

Et quand on a la chance de rencontrer des gens incroyablement sympas qui vous invitent chez eux (merci à Satish et à son épouse), on mange du cari, des brèdes et du rougail... avec les doigts!

On peut accompagner tous ces délices de vin:

...mais je ne sais pas pourquoi, on a préféré la bière locale ;-) !!

Plantes, légumes, fleurs de Maurice...

A Maurice on a retrouvé la plaisir de faire le marché. A Mayotte, les marchés sont rares et la variété... pas variée! 

Couleurs et saveurs mauriciennes:

 Belles fleurs:

Racines pittoresques:

Et arbres à la sève rouge sang:

La plupart des photos (sauf celles des marchés) viennent du jardin botanique de Pamplemousses, que je vous recommande!

Faune mauricienne

 A Maurice, le premier représentant de la faune est... le chien. La nuit ce sont des concerts d'aboiements et de hurlements à la lune absolument inouïs... incroyable que ce soit toléré comme ça par la population! D'autant que ces chiens ne sont pas vraiment "errants", beaucoup ont un chez-eux mais divaguent librement jour et nuit.

Sinon, grâce aux colons, on trouve des cerfs, des cochons marrons (sortes de sangliers, pas vus!), des singes... la chasse est très pratiquée.

 Côté piou-pious, on est gâtés! Les bulbuls (le petit punk ci-dessous) et les serins du cap sont partout. Les nids des serins sont de vraies œuvres d'art.

Les pailles-en-queues (qu'on a aussi à Mayotte, mais en quantité moindre) vivent près des côtes. On a eu la chance de pouvoir observer un poussin:

En vrac, on trouve des petits faucons crécerelles endémiques, de drôles de pigeons roses, des pintades et des faisans sauvages, des hérons bien nourris:

Côté bestioles à sang froid, les tortues ont été éradiquées puis réintroduites, les guêpes sont particulièrement jolies (!), et la mer recèle bien des trésors... les oursins-tortue, tout violets, font de très jolis colliers et bracelets... les pauvres ;-) !

1400km de route

Pour être plus indépendants, on a loué différents petits chevaux de course:

 

... qui nous ont permis de découvrir des endroits où on aurait jamais mis les pieds autrement:

 

On s'est perdus avec plaisir sur les routes et les chemins de ce beau pays, aidé par une signalisation... pas toujours au top! 

Départ vers Maurice! Ah, non, vers Madagascar....

Nous partîmes donc plein d'espoir pour l'aéroport de Dzaoudzi, d'où nous devions embarquer pour un vol vers Maurice via Antananarivo. Oui mais! Nous volions avec Air PeutÊtre, une compagnie aérienne sympathique mais fâchée avec les horaires (pour découvrir l'identité secrète d'Air OnSaitPas, réfléchir à l'escale que nous avons faite). Nous sommes donc partis avec 2h30 de retard, et le vol que nous devions prendre en correspondance n'avait lui malheureusement pas autant de retard. Ç'aurait pourtant été possible, avec Air MaisOuiBientôt... 

Enfin, arrivés à Tana nous fûmes fort bien pris en charge, Air VeuillezNousExcuserPourCeRetard nous offrant les taxis, le repas, les boissons, l'hôtel et le petit-déj.

 Et le lendemain, nous volâmes sans encombres vers Maurice. Heu, sans encombres, mais avec du retard, hein, quand même, on ne change pas une formule qui gagne!

Aaaaaaaah, Maurice :-)

Voilà, on revient de 25 jours à l'île Maurice... Pour vous mettre en jambes pour la découverte, petit tour des noms de lieux à Maurice. J'avoue, j'ADORE!

Parfois, on se croirait en métropole :

Ou ailleurs dans le monde:

 

   

On devine que les premiers colons se sont plu là-bas:

Et on devine qui a vécu où, et comment, et à quoi ça ressemblait:

 

Et puis certains noms font travailler l'imagination :-) :

Mataba!

Pour mon anniversaire, Chéri m'a offert un shino. Et que fait-on avec un shino et son moudzi? Du mataba! Vous pigez rien? OK, je vous explique:

On prend d'abord un joli tas de feuilles de manioc:

On y ajoute un oignon et des piments... on met le tout dans le shino, et on pile: 

Oui, voilà, vous avez pigé, je tiens le moudzi (orthographe non garantie), et je frappe le shino (même remarque).

Ensuite, on demande à Homme de râper 3 noix de coco avec la Rapakoko précédemment réalisée:

On n'avoue pas qu'on est crevée et qu'on sue comme un cochon, mais ça se voit:

Mais après avoir pilé... heu... longtemps, et cuit les feuilles pilées dans le lait de coco bien 2h, on est CONTENT de soi, et on se régale :-) d'une délicieuse assiette de mataba (avec du riz)!