La cuisine, c'était bien, mais je n'étais vraiment pas à la hauteur.
Je me suis donc dirigée vers la terrasse, où se tenait l'atelier "beauté": préparation des bijoux de fleurs et du masque de beauté. La veille, les femmes ont cueilli un grand (un GRAND!) nombre de fleurs, essentiellement du jasmin délicieusement parfumé, et aussi ces fleurs rouges dont je ne connais pas le nom.
Mariati, une de mes profs de fleurs.
On a fait trois types de réalisations: les broches, montées sur épingles à nourrice, des colliers, et des boules qui servent à orner certains colliers. Je suis très fière de mes réalisations, je n'étais pas ridicule, ni en vitesse, ni au niveau du résultat (faut bien se vanter un peu, vous me pardonnerez, hein?).
Le masque de beauté ou m'sindzano: le bois, c'est du santal, et on le râpe finement sur un bloc, de corail normalement, couvert d'eau. On récolte ensuite la pâte, dont les femmes s'enduisent le visage, parfois uniformément, parfois en réalisant des motifs. J'étais très étonnée, à notre arrivée à Mayotte, de voir que ces femmes faisant exactement la même chose que leurs consoeurs de... Birmanie, qui j'avais vues des années avant.
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